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Aphodien noir ou brun très foncé. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) le clypéus est échancré, les angles antérieurs formant deux petites dents, b) le pronotum est rebordé à sa base postérieure, c) le scutellum est ponctué, d) les élytres ont une épine humérale et la ponctuation des stries élytrales entame les interstries, e) la couronne de soies située à l'apex des métatibias est composée de soies égales, f) le premier article du métatarse postérieur est aussi long que l'éperon apical supérieur du tibia.
Détermination
Des confusions sont possibles. Il faut se souvenir qu'en France cette espèce a pour l'instant été observée uniquement dans les Alpes et à l'ouest des Pyrénées. Espèces morphologiquement proches : Agoliinus nemoralis (Erichson, 1848) est un peu plus petit et ne présente pas d'épine humérale. Loraphodius suarius (Faldermann, 1835) a le pronotum aux angles postérieurs tronqués et les élytres sans épine humérale. Les espèces du genre Parammoecius sont un peu plus petites (inférieures à 5 mm). Parammoecius gibbus (Germar, 1817) a les élytres mats. Parammoecius corvinus (Erichson, 1848) a le premier article du métatarse postérieur plus long que l'éperon apical supérieur du tibia. Parammoecius pyrenaeus (Jacquelin du Val in Jacquelin du Val & Fairmaire, 1868) a le clypéus d'apparence rugueuse. Les espèces du genre Ammoecius ont la partie antérieure de la tête déclive en avant (de profil la tête apparaît bombée) et le premier article du métatarse postérieur plus court que l'éperon apical supérieur du tibia.
Période d'observation
Les adultes sont observables principalement en juillet et août.
Biologie-éthologie
Espèce coprophage endocopride.
Biogéographie et écologie
Présente dans les Pyrénées, les Alpes et les Apennins. En France, on l'observe au-dessus de 1500 m et jusqu'à plus de 3000 m d'altitude. L'espèce recherche des conditions relativement humides et s'observe en forêt dans les régions les plus sèches de son aire de distribution. Que ce soit en pelouse dans le nord des Alpes ou en forêt dans le sud elle peut constituer une part importante des peuplements de bousiers (parfois plus de 50 %).
Pierre JAY ROBERT(UFR3/Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive),2021
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).