4 à 6 mm sans prendre en compte les pattes

Aphodien noir. Critères diagnostics (de l’avant vers l’arrière) : a) le clypéus a un aspect rugueux, b) le pronotum est rebordé le long de sa base postérieure, c) les élytres ont une petite épine humérale, les stries élytrales sont fines et leur ponctuation entame les interstries qui sont mats, d) le rapport de la longueur des élytres sur la longueur du pronotum est inférieur à 2, e) le premier article du métatarse postérieur est un peu plus long que l’éperon apical supérieur du tibia.

Des confusions sont possibles. Espèces morphologiquement proches : Agrilinus constans (Duftschmid, 1805) et Agrilinus convexus (Erichson, 1848) ont les interstries élytraux brillants et l’épine humérale est effacée. A. constans a également le pronotum irrégulièrement ponctué. Les espèces des genres Agoliinus et Parammoecius ont un clypéus échancré. Loraphodius suarius (Faldermann, 1835) a le pronotum aux angles postérieurs tronqués. Les espèces du genre Ammoecius ont la partie antérieure de la tête déclive en avant (de profil la tête apparaît bombée) et le premier article du métatarse postérieur plus court que l’éperon apical supérieur du tibia.

Les adultes sont observables principalement d’avril à juillet.

Espèce non strictement coprophage. Les larves se développent dans le sol et s’approvisionnent à partir de la surface. L’espèce peut être observée dans le compost ou la végétation décomposée.

Présente du pourtour méditerranéen à la Sibérie orientale. Espèce euryèce que l’on rencontre dans des habitats très divers, elle est observée dans toute la France (sauf en Corse) et jusqu’à 2500 mètres d’altitude, mais est absente du littoral méditerranéen, trop sec pour elle.