Taille
4 à 6 mm sans prendre en compte les pattes.
Diagnose
Aphodien brun noir. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) le clypéus a un aspect rugueux et une carène transversale arquée, b) le pronotum est rebordé le long de sa base postérieure, c) les élytres ont des interstries superficiellement micro-réticulés et une carène le long de l'épipleure, d) le rapport de la longueur des élytres sur la longueur du pronotum est inférieur à 2, e) le premier article du métatarse postérieur est aussi long que l'éperon apical supérieur du tibia.
Détermination
Des confusions sont possibles. La distribution de cette espèce en France doit être précisée compte tenu de sa très grande ressemblance avec
Agrilinus constans (Duftschmid, 1805). Espèces morphologiquement proches :
Agrilinus ater (De Geer, 1774) a les élytres mats avec une petite épine humérale,
Agrilinus constans (Duftschmid, 1805) a le pronotum inégalement ponctué et les interstries des élytres lisses et brillants. Pour ces deux espèces, le premier article du métatarse postérieur est un peu plus long que l'éperon apical supérieur du tibia.
Loraphodius suarius (Faldermann, 1835) a le pronotum aux angles postérieurs tronqués. Les espèces des genres
Agoliinus et
Parammoecius ont un clypéus échancré. Les espèces du genre
Ammoecius ont la partie antérieure de la tête déclive en avant (de profil la tête apparaît bombée) et le premier article du métatarse postérieur plus court que l'éperon apical supérieur du tibia.
Période d'observation
Les adultes sont observables principalement au printemps.
Biologie-éthologie
Espèce coprophage endocopride.
Biogéographie et écologie
Présente du Maghreb à la Chine septentrionale en passant par l'Europe continentale. Compte tenu des ressemblances morphologiques et écologiques avec
A. constans, cette distribution doit être précisée. Espèce recherchant les milieux ouverts et ensoleillés. Plus fréquente en dessous de 1500 mètres d'altitude, elle peut atteindre plus de 2000 mètres. En France les observations sont pour l'instant très rares ; on peut penser que certaines observations attribuées à
A. constans correspondent en fait à
A. convexus.
Pierre JAY ROBERT(UFR3/Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive),
2021