7 à 8 mm sans prendre en compte les pattes.

Aphodien assez uniformément noir. Critères diagnostics (de l’avant vers l’arrière) : a) le pronotum est rebordé le long de sa base postérieure et densément ponctué, b) les élytres sont luisants et leurs interstries, plans, sont nettement ponctués, c) la couronne de soies située à l’apex des métatibias est composée de soies inégales, d) le premier article du métatarse postérieur est un peu plus court que l’éperon apical supérieur du tibia.

Des confusions sont possibles compte tenu de la faible typicité de l’espèce. Il faut se souvenir qu’il s’agit d’une espèce d’altitude endémique des Alpes. Espèces morphologiquement proches : la principale difficulté vient de la confusion avec Amidorus obscurus (Fabricius, 1792), avec qui elle coexiste quasi systématiquement, et qui est beaucoup plus abondante. Amidorus obscurus se distingue normalement grâce aux élytres où des stries luisantes alternent avec des interstries mats. Par ailleurs, chez Amidorus obscurus, le premier article du métatarse postérieur est aussi long que l’éperon apical supérieur du tibia. L’examen des paramères permet de différencier les mâles des deux espèces sans ambiguïté.

Les adultes sont observables principalement en juillet et août.

Espèce coprophage. La larve peut creuser des tunnels dans le sol et remonter se nourrir dans les excréments.

Il s’agit d’une espèce endémique du massif alpin observée en France, en Italie, en Suisse et en Autriche. Espèce de haute altitude (la plupart des observations ont été réalisées entre 2000 m et 3000 m), elle fréquente les pelouses alpines où elle n’est jamais très abondante.