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Taille : 14-21 mm
Diagnose :
Corps large, généralement vert métallique, avec des taches blanches formant plus ou moins des lignes dans la moitié apicale des élytres. Pronotum quasiment sans ponctuation dans la partie médiane. Saillie mésosternale globuleuse. Dessous pubescent. Le mâle présente une dépression longitudinale médiane nette sur l'abdomen. Nombreuses variétés de coloration du vert au rouge cuivreux.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Elle peut éventuellement être confondue avec des formes verdâtres de Protaetia cuprea bourgini ou avec Protaetia cuprea metallica, qui présentent cependant une stature plus allongée, une couleur bronze peu métallique et une saillie mésosternale aplatie.
Période d'observation :
De mars à octobre, plus commune de mai à juillet.
Biologie-éthologie :
Adultes diurnes et floricoles, en particuliers sur les fleurs blanches d'arbustes ; sur les fruits murs et les plaies des arbres (attirés par les pièges aériens). La larve se développe dans les accumulations de matière organique d'origine végétale : composts, les tas de feuilles ; dans le terreau et bois décomposé des cavités d'arbres feuillus ainsi qu'au contact entre le bois mort et le sol (espèce saproxylique facultative). Cycle larvaire d'environ une année, l'adulte émerge de sa coque en fin d'été, hiverne et peut être actif dès le début du printemps.
Biogéographie et écologie :
Très large répartition en Europe et Asie tempérée, avec de nombreuses sous-espèces. Espèce généraliste, présente dans quasiment tous les milieux : jardins urbains, forêts, bocages, garrigues etc. Commune à très commune partout en France.J. Touroult(UMS PatriNat (OFB, CNRS, MNHN)), 2020