4 à 5,5 mm sans prendre en compte les pattes.

Aphodien aux élytres bruns. Critères diagnostics (de l’avant vers l’arrière) : a) la tête est noire avec une transparence rougeâtre, b) le pronotum est noir, éclairci sur les côtés, a la base postérieure rebordée, c) les élytres sont brun-jaune avec une grande tache discale foncée, des stries fines alternant avec des interstries peu convexes, d) vers l’avant la 8e strie est plus courte que la 7e, e) la couronne de soies située à l’apex des métatibias est composée de soies inégales, f) le premier article du métatarse postérieur est égal à l’éperon apical supérieur du tibia.

Des confusions sont possibles, en particulier avec Melinopterus tingens (Reitter, 1892). L’examen des paramères permettent de distinguer les mâles des espèces congénériques. Espèces morphologiquement proches : Melinopterus guillebeaui (Reitter in Heyden, Reitter & Weise, 1891) et Melinopterus pubescens (Sturm, 1800) ont le pronotum avec la base postérieure non rebordée. Melinopterus consputus (Creutzer, 1799) et Melinopterus prodromus (Brahm, 1790) ont le premier article du métatarse postérieur plus long que l’éperon apical supérieur du tibia. Melinopterus stolzi (Reitter, 1906) a les joues bien arrondies. Melinopterus tingens (Reitter, 1892) a la tête avec la suture frontale tuberculée et une forme globalement plus convexe (en coupe transversale). Melinopterus punctatosulcatus (Sturm, 1805) et M. sphacelatus (Panzer, 1798) ont la 8e strie élytrale aussi longue que la 7e vers l’avant. Les espèces des genres Chilothorax, Nimbus et Volinus ont les élytres avec de nombreuses taches. Nobiellus bonnairei (Reitter, 1892) a un corps convexe qui mesure au plus 3,5 mm et les élytres glabres. Esymus merdarius (Fabricius, 1775) a les joues qui dépassent à peine les yeux et les élytres jaunes avec seulement la suture noire.

Les adultes sont observables principalement au printemps.

Espèce coprophage endocopride.

L’espèce est présente depuis la Péninsule Ibérique jusqu’à l’Anatolie. L’espèce est absente en Corse. Elle recherche les milieux ouverts et peut remonter jusqu’à environ 1000 mètres d’altitude.