Envergure : 23 – 26 mm.

Ce très petit Pyrgus est brun sombre sur le dessus, avec des taches blanches très petites et uniquement sur l’aile antérieure. Le dessous des ailes est vert-jaune avec de larges taches blanches.

Délicate.

Elle ressemble beaucoup aux autres espèces de Pyrgus, et notamment P. alveus, P . andromedae, ou encore P. cacaliae. L’examen des génitalias est nécessaire pour confirmer l’identification.

Les adultes volent en juillet.

Les œufs sont pondus isolément sur le dessous des feuilles et les bourgeons de l’Hélianthème alpestre Helianthemum italicum. La chenille grandit peu et hiberne encore très petite. Elle reprend son activité en juin, et hiberne un second hiver, dans un abri constitué de 7 à 8 feuilles cousues ensemble. Elle se nymphose enfin au printemps suivant dans un abri dense de feuilles cousues.

C’est une espèce endémique des Alpes centrales, de la France à l’Autriche. Sur le territoire national, elle est connue des Alpes maritimes à la Savoie. Elle fréquente les pelouses rocheuses ou caillouteuses à gazon ras et des Hélianthèmes, entre 2000 et 2500 mètres d’altitude.

Sources
Haahtela T., Saarinen K., Ojalainen P., Aarnio H. 2012. Guide photo des papillons d’Europe. Delachaux & Niestlé, Paris. 383 pages.
Lafranchis T., Jutzeler D., Guillosson J.-Y., Kan B., Kan P. 2015. La vie des papillons. Ecologie, biologie, et comportement des rhopalocères de France. Diatheo, 751 pages.
Leraut P. 2016. Papillons de jour d’Europe et des contrées voisines. N.A.P. Editions, Verrières le Buisson. 1111 pages.