Taille :
6,5 à 8,3 mm.
Diagnose :
Petit coléoptère allongé, brun acajou à brun de pois brillant, avec des côtes très marquées sur le thorax et les élytres. Le sillon médian du pronotum est profond et large.
Détermination :
moyennement difficile.
Espèces proches :
Confusion éventuelle avec Clivina fossor (Linnaeus, 1758), carabidae ne fréquentant toutefois pas du tout les mêmes biotopes.
Période d’observation :
Les adultes sont présents tout au long de l’année.
Biologie-éthologie :
Les larves creusent des galeries dans le bois pourri, en particulier celui envahi de Myxomycètes. Larves et adultes semblent être saproxylophages (très probablement mycétophages) même si leur régime alimentaire est encore mal connu. Les deux évoluent soit par individus isolés, soit par petites colonies dans les fissures fongueuses des caries rouges cubiques de sapin au sol (Abies alba), ou les caries blanches avancées de Hêtre (Fagus sylvatica).
Biogéographie et écologie :
Espèce signalée en Espagne, France, Italie, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Roumanie, Allemagne (données anciennes), Hongrie, Suède (données anciennes), Grèce, République tchèque, Slovaquie, Pologne, Ukraine, Sud-Ouest de la Russie (Caucase), Turquie et jusqu’à l’Ouest sibérien. C’est une espèce discrète caractéristique de très vieilles formations forestières montagnardes (hêtraies-sapinières principalement) entre 800 et 1300 m. d’altitude.
D’après :
Brustel, H., Gouix, N., 2011 – Coléoptères Rhysodidae en France : données complémentaires pour Rhysodes sulcatus (F., 1787) et indication à la recherche d’Omoglymmius (s.s.) germari (Ganglbauer, 1892). L’Entomologiste, 67 (6) : 321-325.
L. Valladares(EIPurpan (UMR INRA / INPT 1201 Dynafor),
2017
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