Taille : 10 -15 mm
Diagnose :
Petit longicorne trapu, robuste à élytres larges, noir recouvert d’un épais duvet blanc, gris blanchâtre, brun et roussâtre. Ses antennes sont noires annelées de blanc. La carène médiane du pronotum est peu marquée. Les élytres sont ornés de taches noires contrastées irrégulières, au contour bien net.
Détermination : Assez facile.
Espèces proches :
Confusion possible avec Aegomorphus clavipes (Schrank, 1781) dont il se distingue par des reliefs élytraux moins marqués avec seulement quelques points granuleux, et une tache humérale noire très nette.
Période d’observation :
Les adultes sont actifs de fin mai à début août.
Biologie-éthologie :
La larve se développe sur les branches mortes de chêne tombées au sol. Les adultes, cryptiques, se tiennent sur la face inférieure des branches mortes au sol ou empilées sur des tas de bois.
Biogéographie et écologie :
Décrite récemment des Balkans, elle a été signalée en France en 2002, où elle est peu fréquente. Sa distribution est localisée en chênaies, et particulièrement dans chênaies thermophiles.
D’après :
Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l’Association Roussillonnaise d’Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
L. Valladares (EIPurpan (UMR INRA / INPT 1201 Dynafor)),
2020
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