Espèce

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Fiche descriptive

Taille :

4 – 8 mm

Diagnose :

Petit longicorne de coloration brun noirâtre, recouvert d’une pilosité dense, couchée bicolore gris clair et brun foncé. Pronotum à épines latérales réduites situées en arrière de son milieu. Élytres étroits, parallèles à coloration grise irrégulière, parsemés de taches et de points bruns ou noirâtres.

Détermination :

délicate.

Espèces proches :

Longtemps confondu avec Leiopus nebulosus (Linnaeus, 1758), confusion possible avec les 3 autres espèces du genre. Il s’en distingue par ses épines latérales du pronotum petites et courtes et par le troisième article antennaire plus allongé

Période d’observation :

Les adultes sont actifs de mai à août.

Biologie-éthologie :

La larve très polyphage attaquent les branches et branchettes mortes de diverses essences feuillues : noyer, peuplier, gui, lierre, noisetier, charme, aulne, saule, bouleau, érable, hêtre, tilleul, orme, châtaignier, chêne, arbres fruitiers. Également cité du sapin.

Biogéographie et écologie :

Espèce européenne qui atteint l’Asie. En France, surtout présent dans la moitié nord du pays, dans les forêts feuillues, parcs, jardins ou vergers. En France, l’indigénat de l’espèce pose question.

 D’après :
- Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l’Association Roussillonnaise d’Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
- Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H., 2019 – Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d’ACOREP – France, Paris. 176 p.

Lionel Valladares((UMR INRA / INPT 1201 Dynafor), 2021

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