Taille :
4 – 6 mm
Diagnose :
Petit longicorne à téguments rouge-brun, revêtu d'une pilosité blonde et blanchâtre. Les élytres, subparallèles en avant, sont nettement rétrécis en arrière, arrondis à l'apex, ornés d'une bande blanchâtre très oblique irrégulière. Chacun d'eux portent deux carènes longitudinales nettement soulignées par un liseré de poils blanchâtres. Antennes brunes dépassant les élytres.
Détermination :
délicate.
Espèces proches :
Elle se distingue des autres
Pogonocherus, en particulier de
P. fasciculatus par la base des élytres présentant une large bande claire oblique n'atteignant pas la bordure externe et une suture rembrunie ainsi que par l'absence de deux touffes de poils noirs entre les yeux.
Période d'observation :
Les adultes sont actifs de juin à septembre.
Biologie-éthologie :
La larve se développe préférentiellement dans les branches et branchettes mortes de pin mais elle a été signalée du sapin, de l'épicéa et occasionnellement du noisetier. Le cycle biologique est de deux ans.
Biogéographie et écologie :
Espèce répandue dans toute l'Europe jusqu'à l'Oural, plus rare en Europe méridionale. En France, elle se rencontre surtout sur la moitié Est en forêts résineuses en montagne et de plantations en plaine.
D'après :
- Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
- Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H., 2019 – Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d'ACOREP – France, Paris. 176 p.
Lionel Valladares((UMR INRA / INPT 1201 Dynafor),
2021