Taille
13 -19 mm.
Diagnose
Longicorne aptère entièrement noir, aux antennes assez épaisses, à tête et pronotum fortement ponctués, le dernier article des palpes maxillaires en triangle presque équilatéral.
Détermination
Assez facile.
Espèces proches
Confusion possible avec
Drymochares truquii Mulsant, 1847, dont le dernier article des palpes maxillaires est allongé, pointu en forme de lame de couteau.
Période d'observation
Les adultes diurnes sont actifs en juillet-août.
Biologie-éthologie
La larve se développe uniquement dans des branches de petit diamètre (4 à 6 cm) très cariées et humides, en particulier sur le noisetier mais également sur de nombreuses essences feuillues, très rarement sur résineux. Elle évolue souvent en dessous du niveau du sol. L'adulte est nocturne et aptère. Le cycle de développement est d'au moins 3 ans.
Biogéographie et écologie
Espèce centre-européenne à affinités méridionales. En France, discrète et localisée, elle se limite aux piémonts des Alpes méridionales où elle atteint sa limite de répartition occidentale.
Sources
Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H., 2019. Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d'ACOREP – France, Paris. 176 p.
L. Valladares (EIPurpan (UMR INRA / INPT 1201 Dynafor)),
2020