Taille
19 – 32 mm.
Diagnose
Grand longicorne à élytres courts, ressemblant à un grand hyménoptère. Tête, pronotum et abdomen noir ; pattes longues fines et robustes, antennes et élytres roux. Les élytres très courts sont rebordés à l'apex et laissent à découvert les ailes et une partie de l'abdomen très allongé. Les ailes rousses déployées lui donnent l'aspect d'un grand Hyménoptères (Ichneumons).
Détermination
L'espèce est délicate à déterminer.
Espèces proches
Necydalis ulmi Chevrolat, 1838 dont elle se distingue par les côtés de son pronotum recouvert d'une pubescence claire peu serrée ne remontant pas sur la face dorsale et ses tibias postérieurs uniformément jaunes (assombris à l'apex chez
N. ulmi)
Période d'observation
L'adulte est actif en juin-juillet.
Biologie-éthologie
La larve se développe dans le cœur humide des grosses branches ou troncs morts debout ou au sol, des chênes, charmes, tilleul, saule, peupliers, trembles, aulnes, bouleaux, frênes, marronniers, érables, pommiers. Le cycle s'effectue sur un à deux ans. L'adulte est diurne, rarement floricole, souvent en canopée et attiré par les substances fermentées.
Biogéographie et écologie
Espèce eurasiatique largement distribuée, plutôt septentrionale. En France, la distribution de cette très rare espèce est très discontinue. Son habitat est constitué de forêts de feuillues fraiches.
Sources
Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H. 2019. Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d'ACOREP – France, Paris. 176 p.
L. Valladares et J. Touroult(EIPurpan (UMR INRA / INPT 1201 Dynafor) et PatriNat (OFB, MNHN)),
2023