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Fiche descriptive

Taille : 5-10 mm

Diagnose :

Petit longicorne aux élytres de jaune à rougeâtre, avec une plage un peu plus sombre autour de l'écusson; appendices noirs à brun sombre. Joues allongées; pronotum globuleux; pubescence élytrale régulière; apex élytral arrondi. Antennes relativement courtes et épaisses.

Détermination : Moyennement difficile, possible sur photo (simple pour connaisseur).

Espèces proches :

Peut être confondue avec d'autre petits Leptures noir à élytres jaune-rougeâtre : Stictoleptura fulva et Anastrangalia sanguinolenta (plus grands et à apex élytral sombre); Sticoleptura hybrida et S. maculicornis (aux antennes annelées de jaune); Stenurella spp. (plus allongés); Alosterna tabacicolor (plus étroit, élytres jaunes); Acmaeops spp. (apex élytral tronqué). 

Période d'observation (adultes) : Mai à août, pic en juin.

Biologie-éthologie :

Cycle biologique de deux ans. La larve se développe dans le sol, où elle consommerait des racines mortes de plantes ligneuses ou herbacées, combinées à du mycélium. Certains auteurs indiquent un développement dans le bois en décomposition de feuillus mais cela ne semble pas être le mode de développement principal, car l'espèce n'a pratiquement jamais été obtenue d'émergence de bois en décomposition. L'adulte est diurne et floricole. Il s'observe surtout sur les fleurs de la strate herbacée; sur de nombreuses espèces de fleurs, particulièrement sur les achillées.

Biogéographie et écologie :

Large répartition paléarctique, du Royaume-Uni à la Sibérie. Espèce commune, rudérale et généraliste en terme d'habitat. L'espèce s'observe dans les bocages, prairies, garrigues, lisières et allées forestières, landes et dunes littorales, parcs et certains jardins.

J. Touroult(PatriNat (OFB - CNRS - MNHN)), 2021

Domaines et territoires