Espèce

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Fiche descriptive

Taille

Entre 10 et 20 mm.

Diagnose

Petit chilopode géophilomorphe, vermiforme, ayant de 29 paire de pattes. Coloration jaune pâle assez uniforme ; la tête étant un peu plus foncée, roussâtre. Nombreuses soies dispersées sur la tête et le corps. Antennes longues, plus de sept fois plus longues que la longueur de l’écusson céphalique. Tergite forcipulaire  quasi trapézoïdal.

Détermination

Difficulté moyenne. Pour le myriapodologiste, sa répartition extrêmement localisée et son habitat, associés à son faible nombre de paires de pattes, à la longueur de ses antennes et à d’autres critères consultables dans la description originale, le distinguent sans grande difficulté de tous les autres géophilomorphes français sous la loupe binoculaire.

Espèces proches

Le petit Geophilus ribauti, (sub)montagnard, pourrait éventuellement prêter à confusion, mais il possède davantage de pattes (31 à 35, voire rarement 37 pour les femelles) ; quoique l’amplitude de G. persephones soit probablement sous-estimée (peut-être que la femelle pourrait avoir 31 paires de pattes ?). Les antennes de G. ribauti sont plus courtes et il n’est qu’accidentel dans les grottes (trogloxène).

Période d’observation

Inconnue, potentiellement toute l’année.

Biologie-éthologie

Prédateur d’autres petits invertébrés. Tout comme chez d’autres Geophilidae, la femelle du Géophile de Perséphone s’occupe probablement de sa progéniture avec soin.

Biogéographie et écologie

Répartition extrêmement localisée, micro-endémique du gouffre de la Pierre Saint-Martin (Pyrénées-Atlantiques). Espèce à enjeu majeur de conservation, jugée « vulnérable » (VU) d’après la méthode Liste rouge de l’UICN.

Sources

IORIO É., 2014. Catalogue biogéographique et taxonomique des chilopodes (Chilopoda) de France métropolitaine. Mémoires de la Société Linnéenne de Bordeaux, 15 : 1-372.

Étienne IORIO(Correspondant du MNHN), 2021

Domaines et territoires