Taille
Jusqu'à 32 mm.
Diagnose
Espèce halophile de chilopode géophilomorphe, vermiforme, ayant de 49 à 55 paire de pattes. Coloration orange pâle assez uniforme, la tête étant un peu plus foncée. Tête petite, peu allongée. Tergite forcipulaire trapézoïdal. Pores coxopleuraux regroupés dans une poche plus ou moins dissimulée sous le bord du sternite terminal adjacent.
Détermination
Moyenne. Pour l'initié, un premier pas assez aisé sur bonne macrophoto (même in situ) jusqu'à un « morphotype » regroupant
T. poseidonis et
Geophilus fucorum, un autre halophile, grâce à son habitus, son nombre de paires de pattes, l'aspect de sa tête et son habitat particulier (plages méditerranéennes). Il faut ensuite observer sous la loupe l'aspect des pores de la dernière paire de coxopleures pour identifier l'espèce.
Espèces proches
En tenant compte de son habitat particulier, l'espèce sujette à confusion est principalement
Geophilus fucorum Brölemann, 1909 (cf. fiche illustrée).
Période d'observation
Principalement à la fin de l'hiver, au printemps et à l'automne.
Biologie-éthologie
Le Géophile de Poséidon est strictement inféodé aux plages (marge supérieure de l'étage médiolittoral de l'estran et surtout partie inférieure du supralittoral). Elle affectionne la face inférieure des galets en contact étroit avec des sédiments plus fins et les banquettes de posidonies.
Biogéographie et écologie
Répartition circumméditerranéenne, cantonnée aux plages bien conservées. Espèce halophile très menacée en France, jugée « en danger d'extinction » (EN) d'après la méthode Liste rouge de l'UICN.
Sources
Iorio É., Geoffroy, D. & Pétillon, J., 2020. Distribution and indicator value of intertidal centipedes from Mediterranean beaches within and around Port-Cros National Park (Southern France), with proposal of a simplified monitoring (Chilopoda). Bulletin de la Société entomologique de France, 125 (1): 41-62.
Étienne IORIO(Correspondant du MNHN),
2021