Taille
Jusqu'à 22 mm.
Diagnose
Petite espèce strictement halophile de géophilomorphe Schendylidae, vermiforme, ayant de 37 à 41 paire de pattes. Coloration jaune pâle uniforme, la tête étant un peu plus foncée. Tergite forcipulaire trapézoïdal. Pas de champ poreux ni de fossette carpophagienne aux sternites. 2 pores par coxopleure des pattes terminales, ces dernières dépourvues de griffe apicale.
Détermination
Difficulté modérée pour l'initié s'il dispose d'un matériel optique performant (fort grossissement nécessaire, jusqu'à 100 fois). Sinon, difficile à très difficile. L'idéal est d'avoir un bon microscope.
Espèces proches
En tenant compte de son habitat particulier et de ses caractères, l'espèce sujette à confusion est principalement
Schendyla peyerimhoffi Brölemann & Ribaut, 1911, puis secondairement l'ubiquiste
S. nemorensis (C. L. Koch, 1837).
Période d'observation
Quasiment toute l'année.
Biologie-éthologie
La Schendyla de Monod, tout comme les autres géophilomorphes, prodigue certainement des soins assidus à ses jeunes, durant les premiers stades. Elle affectionne les sols vaseux humides et salés et les pierres en contact étroit avec celui-ci.
Biogéographie et écologie
Espèce endémique du littoral français de l'Atlantique, strictement cantonnée au schorre et à la haute slikke. Halophile à très fort enjeu de conservation, menacée en France, jugée « vulnérable » (VU) d'après la méthode Liste rouge de l'UICN.
Sources
Racine, A. & Iorio, É., 2017. Contribution à la connaissance des chilopodes du Finistère et des Côtes d'Armor (Myriapoda, Chilopoda). Invertébrés Armoricains 16: 3-28.
Étienne IORIO(Correspondant du MNHN),
2021