Espèce

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Fiche descriptive

Diagnose :

D'une taille relativement importante (> 15 mm) Armadillidium depressum, comme son nom l'indiqué, est relativement aplati. Sa volvation est variable, parfois gris-noirâtre uniforme, mais souvent parsemé de taches jaunes plus ou moins étendues. Les jeunes et les femelles sont de coloration plus variée que les mâles adultes. La volvation est incomplète (type pseudosphérique). La lame frontale est grande, large et possède une petite pointe dirigée vers l'arrière. Le bord postérieur du premier péréionite dessine une courbe régulière.

Détermination :

La détermination de cette espèce est relativement aisée sur la façade atlantique (confusion uniquement possible avec A. nasatum, à la lame frontale plus haute que large) mais plus compliquée dans le bassin méditerranéen du fait de sa proximité avec A. alassiense (lame ne présentant pas de pointe vers l'arrière, telson plus triangulaire) voire A. sordidum (corps moins aplati, lame plus basse, telson plus trapézoidal)

Période d’observation :

L'espèce est visible toute l'année, mais évite les périodes de grande sécheresse. Elle est surtout visible la nuit..

Biogéographie et écologie :

Cette espèce présente une répartition duale, avec un pôle méditerranéen où elle est localement très commune (régions montueuses des Alpes Maritimes par exemple) et la façade atlantique, où elle est connue essentiellement des îles et de quelques villes portuaires, ainsi que ponctuellement plus à l'intérieur des terres jusqu'en Mayenne. Le climat océanique semble lui correspondre puisqu'elle colonise également le sud de l'Angleterre. En milieu naturel, c'est une espèce que l'on rencontre essentiellement sur les zones rocheuses et rocailleuses, ainsi que les entrées de grottes. Ailleurs, elle s'est adaptée et colonise volontiers les vieux murs en pierre, où elle côtoie souvent Porcellio spinicornis.


NOEL Franck(), 2021

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