Taille :
8,5 – 11,5 mm
Diagnose :
Punaise rouge et noire allongée. Tête noire. Pronotum noir avec 3 bandes rouges longitudinales, une au centre et 2 sur les bords latéraux, atteignant le bord antérieur bordé d'une bande rouge. Scutellum noir et cories rouges chacune avec une grande tache noire centrale qui atteint le bord latéral. Membranes noires avec un fin liseré blanc sur leur bord apical.
Détermination :
Simple.
Espèces proches :
Parmi les autres punaises rouge et noir, c'est la seule à avoir en même temps les cories avec une grande tache noire centrale qui atteint le bord latéral, 3 bandes rouges sur le pronotum et la tête noire.
Période d'observation :
Avril à octobre avec un pic en mai et l'autre plus important en août.
Biologie-éthologie :
Elle vit sur le dompte-venin officinal et d'autres Asclepiadaceae dont l'herbe aux perruches et la scammonée de Montpellier. Elle stocke des toxines végétales dans son corps pour se défendre, ses couleurs contrastées avertissant les prédateurs de sa toxicité. Les adultes hivernent en groupe au sol dans les débris végétaux ou sous des écorces. Ils pondent dans la litière ou la mousse, fin mai début juin, les larves restent ensuite groupées avec les adultes et la nouvelle génération d'adultes apparait fin juin.
Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique présente de l'Espagne jusqu'en Irak et aux Monts Oural. Absente en Grande-Bretagne, très rare au Maghreb et dans les régions atlantiques à influence océanique à l'ouest, on la rencontre jusqu'à 51° de latitude nord. Elle préfère les reliefs, jusqu'à 1 600 m d'altitude, aux plaines. Elle vit dans des milieux relativement frais, humides et ensoleillés sans période de sécheresse : clairières, pâturages, lisières forestières, bosquets, friches, jachères.
Roland Lupoli(),
2021