Taille :
11 – 13,5 mm
Diagnose :
Punaise élancée uniformément brun rougeâtre. Tête triangulaire avec une ligne médiane jaune, l'espace entre les yeux plus large que le bord postérieur du pronotum. Yeux pédonculés, antennes parfois éclaircies mais globalement brunes. Pronotum presque carré aux bords huméraux arrondis. Fémurs postérieurs armés de 3 ou 4 dents sur leur face intérieure, et 2 à 3 fois plus épais que les autres fémurs. Tibias plus clairs, les postérieurs étant arqués.
Détermination :
Simple.
Espèces proches :
Mars à novembre avec le plus d'observations en juillet.
Biologie-éthologie :
Observée surtout sur légumineuses herbacées (Fabaceae) : astragales, coronilles, lotiers, luzernes, trèfles, ou arbustives : ajoncs, genêts, mais elle est polyphage, car rencontrée aussi sur d'autres familles : Anacardiaceae, Apiaceae, Asteraceae, Cupressaceae, Euphorbiaceae, Fagaceae, Lamiaceae, Pinaceae, Rosaceae, Thymelaceae. Les adultes hivernent dans la litière au pied des plantes, y pondent fin-mai, puis la nouvelle génération apparait mi-juillet. Au sud, il peut y avoir une 2e génération. Punaise véloce qui s'envole rapidement laissant entrevoir sous ses ailes son dos rouge.
Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique méditerranéenne, présente depuis l'Espagne et le Maghreb jusqu'en Ukraine, Turquie, Israël et Iran. Absente en Grande-Bretagne, elle ne dépasse pas 51° de latitude nord en France et en Belgique. Dans les milieux ouverts assez secs ensoleillés, friches, garrigues, landes, clairières.
Roland Lupoli(),
2021