Taille :
10 – 11,5 mm
Diagnose :
Grande punaise brunâtre plutôt clair. Tête quadrangulaire, espace entre les yeux plus court que le bord postérieur du pronotum. Grandes antennes de 4 articles, 2e et 3e rougeâtres, 4e noir. Bords antéro-latéraux du pronotum plus clairs, un peu relevés, relativement droits, et sans dents, bord postérieur droit. Bords de l'abdomen très élargis en expansions angulaires centrales plates qui lui donne un aspect de losange. Pattes sans épines.
Détermination :
Simple.
Espèces proches :
La forme de l'abdomen anguleux est caractéristique, mais cette espèce ressemble à
Haploprocta sulcicornis qui a un abdomen nettement moins angulaire, de couleur plus rougeâtre, avec les bords du pronotum concaves et plus relevés.
Période d'observation : Mars à octobre, avec un pic en avril-mai et l'autre en juillet.
Biologie-éthologie :
Espèce polyphage surtout observée sur des Caryophyllaceae : céraistes, œillets, paronyques sablines, silènes, turquettes, on la rencontre aussi sur les familles végétales suivantes : Anacardiaceae, Asteraceae, Brasicaceae, Cistaceae, Cupressaceae, Euphorbiaceae, Fagaceae, Lamiaceae, Pinaceae, Poaceae, Polygonaceae, Rosaceae. Les adultes hivernent dans la litière au pied des plantes, y pondent en avril-mai, et la nouvelle génération apparait dès juin.
Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique rencontrée depuis l'Europe de l'Ouest et le Maghreb jusqu'au Kazakhstan en passant par le Moyen-Orient, moins fréquente au sud dans les biotopes arides. Présente en Grande-Bretagne et en Suède jusqu'à 57° de latitude nord. Elle vit dans des endroits dégagés, ensoleillés et chauds bien exposés, lisières forestières, landes, prairies, et les biotopes à végétation clairsemée basse.
Roland Lupoli(),
2021