Taille :
10 – 13 mm
Diagnose :
Grande punaise élancée rougeâtre parfois brunâtre. Tête quadrangulaire, espace entre les yeux plus court que le bord postérieur du pronotum. Antennes rouges de 4 articles, 4e rembruni. Pas de tubercules pointus à la base des antennes. Bords antéro-latéraux du pronotum surlignés de jaune, concaves, relevés, et sans dents, bord postérieur droit. Bords de l'abdomen élargis lui donnant une forme ovale. Pattes sans épines.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Ressemble à
Syromastus rhombeus qui a un abdomen nettement plus angulaire, le pronotum moins relevé et une couleur moins rougeâtre. On peut aussi la confondre avec
Enoplops scapha qui a des tubercules pointus à la base des antennes.
Période d'observation : Février à juillet avec un pic en avril.
Biologie-éthologie :
Espèce monophage qui se nourrit des graines vertes ou desséchées d'oseille commune (Polygonaceae). On la trouve aussi selon les endroits sur des espèces proches, comme l'oseille à feuille ronde ou l'oseille agglomérée. Les adultes hivernent dans les débris végétaux. Ils pondent sur les plantes à partir d'avril, puis les adultes de la nouvelle génération apparaissent en juillet.
Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique plutôt méditerranéenne, présente depuis la péninsule ibérique et le Maghreb jusqu'en Turquie, Libye, Chypre, Egypte et Israël. Absente en Grande-Bretagne, elle ne dépasse pas 50° de latitude nord en France et en Allemagne et ne se rencontre pas en Pologne, ni en Ukraine. Elle apprécie les milieux ouverts relativement secs, clairières, et les landes très exposées au soleil.
Roland Lupoli(),
2021