Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Julien Touroult UMS PatriNat (OFB - CNRS - MNHN) CP41, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
touroult[@]mnhn.fr
Légende :
Corse. La Planète Revisitée - MNHN, Collectivité de Corse, OFB.
Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
Centrocoris spiniger (Fabricius, 1781)
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Auteur : S. Richaud
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Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter : Sonia Richaud email : inpn@mnhn.fr
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Grande punaise jaunâtre plutôt clair, bariolée de taches brunes. Tête quadrangulaire, espace entre les yeux plus court que le bord postérieur du pronotum. Avant de la tête vue de profil sans grande dents vers le bas. Grandes antennes de 4 articles, 1er large avec une dent dirigée vers l'extérieur à l'apex, 2e et 3e rougeâtres, 4e noir. Bords antéro-latéraux du pronotum relevés mais relativement droits, avec quelques petites dents près de la tête, bord postérieur du pronotum avec 2 grandes dents et d'autres plus petites. Pattes sans épines.
Détermination :
Délicate.
Espèces proches :
Difficile à séparer de Centrocoris variegatus en vue dorsale, les épines visibles à l'avant de la tête sont alors identiques entre les 2 espèces. En vue latérale, C. variegatus a des grandes dents vers le bas de la tête.
Période d'observation :
Mars à octobre avec un pic en juin et un autre en août.
Biologie-éthologie :
Espèce polyphage préférant les Asteraceae : anthémis, camomilles, chardons, cirses, et rencontrée sur d'autres familles : chénopodes (Amaranthaceae), panicauts (Apiaceae), trigonelles (Fabaceae), pistachier térébinthe (Anacardiaceae), chêne-liège (Fagaceae). Les adultes hivernent dans la litière et pondent sur les plantes de juin à août, et la nouvelle génération apparait en août.
Biogéographie et écologie :
Espèce méditerranéenne présente sur le pourtour méditerranéen de l'Afrique du Nord, jusqu'en Israël, on la trouve aussi en Ukraine et jusqu'en Iran. Commune dans les régions méridionales, plus rare au nord, exceptionnelle au-delà de 45° de latitude nord. On la trouve dans les prairies sèches bien exposées au soleil, les bords des chemins pierreux, friches rudérales, garrigues et parties bien végétalisées des dunes.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
DUSOULIER François
Validée par DUSOULIER François
le
04/04/2020
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).