Taille :
11,5 – 13,5 mm
Diagnose :
Grande punaise allongée et cylindrique, monochrome brun rougeâtre. Tête quadrangulaire, plus courte que le pronotum, avec un sillon longitudinal, espace entre les yeux plus court que le bord postérieur du pronotum qui est droit. Antennes de 4 articles rougeâtres sans tubercules pointus à leur base. Angles huméraux aigus et relevés, bords antéro-latéraux légèrement concaves. Abdomen étroit. Fémurs non dentés.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Proche de
Gonocerus insidiator qui a les angles huméraux en pointe acérée,
Gonocerus juniperi qui a la tête aussi longue que le pronotum, toutes deux ayant le ventre plus clair, jaune ou vert. Elle ressemble aussi à
Coreus marginatus et
Enoplops scapha qui ont les angles huméraux arrondis.
Période d'observation : Avril à octobre avec un pic en mai et l'autre en août.
Biologie-éthologie :
Espèce arboricole observée principalement sur le buis (Buxaceae), mais aussi sur arbousiers (Ericaceae), chênes (Fagaceae), épine-vinette (Berberidaceae), genévriers (Cupressaceae), ifs (Taxaceae), nerpruns et bourdaines (Rhamnaceae), noisetier (Betulaceae), prunelliers et rosiers (Rosaceae). Les adultes hivernent dans les débris végétaux, pondent sur les plantes à partir de fin mai. Les adultes de nouvelle génération apparaissent mi-août et rejoignent leur site d'hivernation en octobre.
Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique présente en Europe et Grande-Bretagne jusqu'à 56° de latitude nord. Semble absente en Afrique du Nord, mais on la trouve jusqu'en Iran, et vers l'est jusqu'aux Monts Oural. Dans les milieux ensoleillés, friches, bords de rivières, de forêts, de chemins, landes, garrigues, haies, jardins, vergers.
Roland Lupoli(),
2021