Taille :
11,5 – 13,5 mm
Diagnose :
Grande punaise allongée et cylindrique, face dorsale rougeâtre avec marbrures variables brunes, noires et vertes, contrastant avec la face ventrale, les pattes et les bords de l'abdomen verts ou jaunes. Tête quadrangulaire, aussi longue que le pronotum, avec un sillon longitudinal, espace entre les yeux plus court que le bord postérieur du pronotum qui est droit. Antennes de 4 articles rougeâtres, parfois assombris, sans tubercules pointus à leur base. Angles huméraux aigus et relevés, bords antéro-latéraux concaves. Abdomen étroit. Fémurs non dentés.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Proche de
Gonocerus acuteangulatus qui a la tête plus courte que le pronotum, et le ventre et les bords de l'abdomen de la même couleur que le reste du corps, et de
G. insidiator qui a les angles huméraux en pointe piquante.
Période d'observation : Avril à novembre.
Biologie-éthologie :
Espèce arboricole surtout sur genévriers : commun, à encens, grec, de phénicie, sabine (Cupressaceae). Observée aussi sur cyprès et thuya, et sur les pins (Pinaceae), cèdre du Japon (Taxodiaceae), chênes (Fagaceae), et camarine à fruits blancs (Ericaceae). Les adultes hivernent dans la litière de cônes de conifères, sous les pierres ou dans des nids d'oiseaux. Ils pondent sur les plantes dès avril, les adultes de la nouvelle génération apparaissent mi-juillet et rejoignent leur site d'hivernation en octobre.
Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique, présente au Maghreb, elle atteint la Turquie, la Crimée et s'étend jusqu'en Irak. Absente en Grande-Bretagne elle ne dépasse pas 55° de latitude nord en Lituanie. Dans les milieux ouverts ensoleillés assez secs, forêts, clairières, landes à genévriers.
Roland Lupoli(),
2021