Taille :
10,5 – 12 mm
Diagnose :
Punaise brun foncé. Tête quadrangulaire sans sillon longitudinal, l'espace entre les yeux plus court que le bord postérieur du pronotum. Antennes de 4 articles, le 2e et le 3e rougeâtres et de même longueur, le 1er non épineux. Pronotum : angles antérieurs avec une pointe dirigée en avant, bords antéro-latéraux et postérieur, droits, non dentés. Fémurs postérieurs bruns à 2 grandes dents et des plus petites, les médians et antérieurs à une dent. Tibias jaunâtres, foncés aux extrémités. Bords de l'abdomen débordant les ailes.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Parmi les punaises brunes Pseudophloeinae avec le 3e article antennaire aussi long que le 2e, de plus de 10 mm, les bords antéro-latéraux du pronotum droits sans dents la distingue des autres, sauf de Nemocoris fallenii dont ces bords sont surlignés de jaune. Semblable à Anoplocerus, Coreus et Enoplops aux angles huméraux arrondis et bords du pronotum concaves. La dent à l'angle antérieur du pronotum la distingue des autres Ceraleptus.
Période d'observation :
Avril à septembre, avec un pic d'observations en mai.
Biologie-éthologie :
Elle vit surtout sur Fabaceae : coronille, lotiers, luzerne, pois, sainfoins, trèfles, mais aussi sur d'autres familles végétales : fusain (Celastraceae), chêne (Fagaceae), thyms et romarin (Lamiaceae), ou nerprun (Rhamnaceae). Les adultes hivernent dans la litière et y pondent en mai ou sur les plantes. La nouvelle génération apparait en juillet.
Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-européenne présente à l'est jusqu'en Géorgie. Absente en Afrique du Nord et Grande-Bretagne, elle ne dépasse pas 52° de latitude nord. Présente en zone méditerranéenne mais plus rare près des côtes et sur sols calcaires.
Roland Lupoli(),
2021