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Taille : 3 – 4,5 mm
Diagnose :Petite punaise entièrement noire et allongée, presque rectangulaire et assez plate. Ses yeux sont peu saillants et sa tête n'est pas échancrée. L'extrémité de son scutellum est relativement étroite et anguleuse. Elle n'a pas d'épines et/ou de soies sur les bords de la tête, les bords du pronotum et les ailes, et elle a des pattes épineuses (sous-famille des Sehirinae).
Détermination : Délicate.
Espèces proches :Cette espèce se distingue d'Ochetostethus balcanicus et Ochetostethus melonii par sa plus grande taille, car les mâles font plus de 3 mm et les femelles plus de 3,8 m. Aussi, parmi les espèces de plus petite taille, Ochetostethus pygmaeus a un scutellum largement arrondi à son extrémité, ce qui permet de l'identifier facilement. Ochetostethus nanus est une espèce de plus grande taille, et seule l'observation des pièces génitales permet de séparer à coup sûr ces deux espèces.
Période d'observation : Avril à juin.
Biologie-éthologie :Cette espèce a été observée se nourrissant sur différentes espèces de luzernes. Elle a également été trouvée au pied d'espèces de dorycniums, d'œillets dans les dunes et du phlomis lychnite en garrigues. On la trouve parfois au sein de fourmilières.
Biogéographie et écologie :Ochetostethus tarsalis est une espèce méditerranéo-atlantique. Elle est toutefois absente des Balkans, et a été trouvée jusqu'en Iran et en Arabie saoudite. On la trouve dans les lieux incultes, les flancs de coteaux, sur et sous les plantes basses, sous les touffes de plantes, sous les pierres et les débris végétaux, parfois sur les arbres, et dans les zones côtières, au pied des plantes des dunes. C'est une espèce peu commune.
Roland Lupoli (), 2019