Taille : 3,5 – 5 mm

Diagnose :
Petite punaise variant du brun au noir, avec des soies sur les bords de la tête (sans petites épines), sur les bords du pronotum et des ailes, et des pattes fortement épineuses car fouisseuses (sous-famille des Cydninae). Elle ne possède pas de dent sur le fémur postérieur (métafémur) comme chez Macroscytus, et possède une forme plutôt arrondie.

Détermination : Délicate.

Espèces proches :
Elle se distingue assez facilement de Geotomus elongatus dont la forme du corps est allongée, et elle est en moyenne plus grande que Geotomus petiti. Par contre elle est quasiment indistinguable de Geotomus brunnipennis qui est une espèce beaucoup plus rare. Il est nécessaire pour cela de disséquer ses pièces génitales et d’examiner leurs différences sous une loupe binoculaire.

Période d’observation : Toute l’année avec un pic en mai et un autre en aout.

Biologie-éthologie :
C’est une espèce polyphage qui vit sous les feuilles couvrant le sol à la base des plantes, les débris végétaux ou sous le sol parmi les racines de plantes basses. Elle a été observée en train de se nourrir de la sève de sarriettes, lavandes, molènes, panicauts, roquette de mer, pavots et euphorbes. Elle peut vivre en colonies importantes. On observe parfois aussi cette espèce courant sur le sable pendant les heures chaudes de la journée.

Biogéographie et écologie :
C’est une espèce ouest-paléarctique qui s'étend à l'est jusqu'au Turkménistan. Présente en Grande-Bretagne, elle ne dépasse pas 53° de latitude nord. Espèce commune des milieux sablonneux littoraux, elle fréquente aussi les vallées alluviales à sédiments fins ou sablonneux mais devient plus rare à l'intérieur des terres. Après les crues, on peut la rencontrer sous les détritus et les laisses végétales.

Roland Lupoli (), 2019