Taille : 8 – 10,5 mm

Diagnose :
Petite punaise verte-jaunâtre et rousse avec la tête, le pronotum et le scutellum vert jaunâtre, les ailes antérieures (cories) bicolores vertes et rousses ainsi que les antennes. Les angles huméraux de son pronotum sont arrondis et non saillants par rapport à son corps, et ses pattes sont vertes.

Détermination : Délicate.

Espèces proches :
Assez proche mais facile à distinguer d’Acanthosoma haemorrhoidale, car cette espèce est plus grande (plus de 14 mm) et possède des pointes humérales saillantes. Par contre, elle est très proche morphologiquement d’Elasmostethus interstinctus. Bien que sa coloration soit plus jaunâtre et sa ponctuation (points noirs) plus éparse qu’E. interstinctus, elle ne peut être séparée de celle-ci sur photo en vue dorsale, car son identification nécessite une observation sous loupe des pièces génitales externes, visibles sous fort grossissement en face ventrale. Elle est beaucoup plus rare qu’E. interstinctus.

Période d’observation : Mai à septembre.

Biologie-éthologie :
On la rencontre exclusivement sur le chèvrefeuille des haies Lonicera xylosteum sur lequel elle pique les baies rouges mûres, parfois en présence d'Elasmucha ferrugata.

Biogéographie et écologie :
Espèce européenne qui remonte jusqu'à 60° de latitude nord. Non signalée en Grande-Bretagne, elle vit dans toute l'Europe centrale et les montagnes de l'aire méditerranéenne sous influence continentale, jusqu'en en Géorgie vers l'est. Elle est absente des régions méditerranéennes.
C’est une espèce assez rare, rencontrée dans les sous-bois clairs, humides ou le long des haies ensoleillées, toujours sur substrat calcaire. Elle peut être localement abondante quand ces conditions écologiques sont réunies.

Roland Lupoli (), 2019