Taille : 6 – 7 mm

Diagnose :
Petite punaise globuleuse, bombée en vue de profil avec une protubérance importante au milieu du scutellum, scutellum qui est large et recouvre les ailes et l’abdomen en atteignant son extrémité. Son corps est globalement brun, jaunâtre, ocre ou gris avec quelques petits points blancs peu contrastés et dispersés. Deux petites dents aigües caractéristiques sont présentes sur le menton (ou buccules) mais elles ne sont pas visibles en face dorsale.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
Il n’y a pas de risque de confusion avec les autres Psacasta en raison de sa petite taille globuleuse, de la bosse importante présente au centre de son scutellum, et si on a la possibilité de l’observer de profil, des petites dents aigües sur les buccules.

Période d’observation :
De fin mai à août, avec un pic en juin.

Biologie-éthologie :
Cette espèce vit exclusivement sur les Boraginacées, surtout sur les vipérines de plus petite taille ou rampantes. On la rencontre sur les graines des tiges qu’elle pique et au pied de ces plantes au sein des feuilles mortes. C'est souvent la seule espèce de Psacasta que l'on rencontre en plein été sur les reliquats de vipérines totalement desséchées par le soleil. Psacasta tuberculata peut ainsi vivre sur des tiges isolées et desséchées de vipérines de 10 cm de hauteur !

Biogéographie et écologie :
C’est une espèce assez commune, présente sur le pourtour méditerranéen. Typiquement méditerranéenne, elle remonte peu en dehors de ce secteur, et elle est totalement absente plus au nord. Elle habite les lieux arides à végétation rase : garrigues, friches sèches, bordures rocailleuses dans les oueds, chemins et coteaux secs.

Roland Lupoli (), 2020