Taille : 5,8 – 7,2 mm

Diagnose :
Petite punaise montagnarde allongée dont le scutellum recouvre les ailes et l’abdomen en atteignant son extrémité. Sa tête est quadrangulaire, et ses joues (jugas) dessinent un angle droit à leur extrémité. Ses yeux sont proéminents. Son corps est de couleur grisâtre avec des dessins variables plus sombres, brunâtres ou rougeâtres. Bord antéro-latéral du pronotum avec une légère sinuosité et avec le clypéus (nez) plus long que les jugas.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Il n’y a pas de risque de confusion avec Phimodera humeralis qui vit dans les zones littorales. De plus chez cette espèce le bord antéro-latéral du pronotum possède une sinuosité marquée très concave et angulaire.

Période d’observation :
Observée en juin dans les Pyrénées et en juillet-août dans les Alpes, mais le nombre d’observations est insuffisant pour définir une période d’observation.

Biologie-éthologie :
Cette espèce vit au sol, sur les racines et au pied de la gnavelle vivace dans les Pyrénées. Dans les Alpes, elle a été trouvée sur la minuartie printanière qui fait aussi partie de la famille des Caryophyllacées.

Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne à distribution morcelée, absente de Grande-Bretagne, Benelux et Scandinavie, elle est mentionnée du Danemark, Pologne et Lettonie, soit jusqu'à 57° de latitude nord. Elle atteint le Kazakhstan et la Mongolie à l'est, mais elle est absente en Turquie et au Proche-Orient. Trouvée seulement en 2017 en Espagne. Extrêmement localisée dans les Alpes et les Pyrénées. Elle vit sur les sols pentus gneisseux et acides à roches affleurantes, couverts de pelouses rases, au-dessus de 1 600 m d'altitude avec une exposition sud et une durée d'ensoleillement annuelle élevée.

Roland Lupoli (), 2020