Taille : 7,5 – 9 mm

Diagnose :
Punaise arrondie et assez globuleuse aussi large que longue, de couleur uniforme grisâtre à blanchâtre, dont le scutellum recouvre entièrement l’abdomen, sauf des petits tubercules situés sur les bords de l’abdomen (connexivum) qui dépassent, et atteint l’extrémité de l’abdomen. Angles huméraux du pronotum saillants et formant de longues expansions caractéristiques projetées vers l’avant.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
La couleur grise ou blanche de son corps (liée à une sécrétion de cire dont elle se recouvre), et les expansions du pronotum, sont caractéristiques et permettent de séparer cette espèce de toutes les autres punaises au premier coup d’œil.

Période d’observation :
Observée en juin et septembre, on ne dispose pas de suffisamment d’observations datées pour définir une période d’observation précise.

Biologie-éthologie :
Cette espèce vit sur des crucifères buissonnantes à fleurs jaunes, dont le chou de Tournefort, en ponctionnant les fruits (siliques filiformes) encore verts ou desséchés.

Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-méditerranéenne, répandue en Afrique du Nord, dans le sud et l’est de la péninsule Ibérique, dans le sud de l’Italie, en Sicile et à Malte. Elle vit dans les lieux arides bien ensoleillés : prés rocailleux, friches, marais saumâtres, canyons, garrigues et bords des chemins. Relativement commune au printemps sur les côtes méditerranéennes dans le sud de l’Espagne et de l’Italie, elle est extrêmement rare en France.

Roland Lupoli (), 2020