Taille : 5 – 6 mm

Diagnose :
Petite punaise arrondie jaunâtre dont le scutellum atteint l’extrémité de l’abdomen. Pronotum et scutellum avec chacun 2 taches (ou callosités) blanches. Connexivum (bord de l’abdomen) avec une alternance de taches sombres sur chaque segment abdominal.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
Les quatre petites taches calleuses blanc-ivoire, deux petites taches rondes sur le pronotum et deux plus grandes et ovales sur le scutellum, sont caractéristiques et permettent de la reconnaître facilement à l'œil nu.

Période d’observation :
Mai à septembre, avec un pic en juin.

Biologie-éthologie :
Elle se nourrit sur les graines de plusieurs petites espèces de gaillets méditerranéens. On peut aussi la trouver au sol ou sur d’autres plantes, car elle ne reste pas sur sa plante-hôte après alimentation.

Biogéographie et écologie :
Espèce européenne qui s'arrête vers l'est à la mer Caspienne. Elle est absente des régions côtières et préfère les zones bordant de loin la méditerranée (subméditerranéennes). On la trouve jusqu'à 1 000 m d'altitude dans les pelouses sèches et chaudes des causses et plateaux, les garrigues, les crêtes rocheuses dénudées, les friches rudérales ou le long des chemins. C’est une espèce xérothermophile. Sa fréquence est variable suivant les années et les lieux. Elle est tantôt relativement commune dans son habitat, tantôt paraît absente d’habitats similaires en apparence. De plus, dans un même endroit, les individus sont généralement isolés.

Roland Lupoli (), 2020