Taille : 10,3 – 12 mm

Diagnose :
Punaise jaunâtre fusiforme à la tête allongée et triangulaire, et le dessus du corps avec des lignes longitudinales plus sombres contrastées. Scutellum avec une ligne centrale longitudinale blanche encadrée de 2 lignes noires contrastées sur sa moitié antérieure. Fémurs intermédiaires et postérieurs avec une seule tache ou sans tache noire. Nervure radiale des cories (aile antérieure) non soulignée d’un trait noir sur son bord interne. Son menton sous sa tête (buccules) sans dent aigüe et avec les extrémités antérieures arrondies.

Détermination : Délicate.

Espèces proches :
Très proche d’Aelia rostrata cognata qui a aussi une grande taille et pas de dent aigüe sur les buccules. A. germari est plus jaune, plus élancée et de couleur moins contrastée. La forme arrondie des buccules et les pièces génitales mâles permettent de séparer ces 2 espèces.

Période d’observation :
Observée en avril-mai, on ne dispose pas de suffisamment d’observations pour définir une période de présence bien définie.

Biologie-éthologie :
Sur une large variété de graminées, notamment les orges, bromes, dactyles, vulpia. Cette punaise est un des principaux ravageurs des cultures céréalières de blé et d’orge en Afrique du Nord.

Biogéographie et écologie :
Espèce circum-méditerranéenne, connue aussi des Canaries et de Madère. Elle affectionne uniquement les milieux méditerranéens à graminées, les plus chauds et arides, friches rudérales, bords des chemins. Elle est très commune en Afrique du Nord, où c’est un ravageur des cultures de céréales. Par contre elle est extrêmement rare au nord de son aire de distribution en Europe.

Roland Lupoli (), 2020