Taille : 6 – 8 ,5mm

Diagnose :
Petite punaise jaunâtre fusiforme à la tête allongée et triangulaire, et le dessus du corps avec des lignes longitudinales plus sombres contrastées. Scutellum avec une ligne centrale longitudinale blanche ceinturée de 2 lignes noires contrastées sur sa moitié antérieure. Fémurs intermédiaires et postérieurs avec une tache ou sans tache noire. Nervure radiale des cories soulignée d'un trait noir sur son bord interne. Son menton sous sa tête (buccules) ne possède pas de dent.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Elle se distingue d'A. acuminata par ses dessins contrastés et l'absence des 2 taches noires sous les fémurs intermédiaires et postérieurs. C'est la plus petite espèce d'Aelia. Outre ses buccules inermes, elle est bien caractérisée par la nervure radiale soulignée d'un trait noir du côté interne.

Période d'observation :
Mai à août.

Biologie-éthologie :
Elle se nourrit sur beaucoup de graminées : agrostides, flouves, brizes, calamagrostis, fétuques, fléoles, pâturins. La structure de la végétation et le climat local semblent plus importants que la composition en graminées.

Biogéographie et écologie :
Espèce à large répartition eurosibérienne, atteignant la Sibérie, la Mongolie et la Chine à l'est, la Finlande et la Suède jusqu'à 61° de latitude nord. Au nord de son aire, on la rencontre en plaine dans les clairières forestières, les landes à callunes et genêts, les pelouses sèches, les abords des marais et sablières. Au sud, elle vit dans les massifs montagneux entre 1 200 m et 2 300 m d'altitude, dans les pelouses steppiques desséchées ventées, coteaux pentus, sols sableux sous influence continentale avec une forte amplitude thermique annuelle. C'est une espèce toujours rare et localisée.

Roland Lupoli (), 2020