Taille : 7,5 – 9 mm

Diagnose :
Petite punaise allongée dont la couleur homogène sur sa face dorsale grumeleuse, varie du verdâtre au brunâtre ou au rougeâtre, sans pilosité. Antennes de la même couleur que le corps sans anneaux noirs, l’article III et aussi long que le II. Apex du scutellum légèrement éclairci. Apex de la tête arrondi, le clypéus (nez) libre et non enclos par les jugas (joues). Une tache noire est présente sur le 7e sternite du ventre.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Elle peut être confondue avec les espèces des genres Staria, Peribalus, Holcostethus, et Holcogaster. Mais D. apicalis a un corps glabre, son clypéus est libre, ses antennes ne sont pas annelées de noir, son pronotum n’a pas de sillon transversal marqué le long de son bord antérieur, et ses bords latéraux ne sont pas soulignés de blanc. De plus, la face ventrale de D. apicalis porte une tache noire sur le 7e segment.

Période d’observation :
Fin mai à septembre.

Biologie-éthologie :
Elle se développe exclusivement sur les Solanacées méditerranéennes et tropicales comme les poivrons, piments, jusquiames, morelles, mais elle peut se nourrir sur d’autres plantes comme les ronces.

Biogéographie et écologie :
Espèce répandue dans toute l’Afrique, y compris à la Réunion, elle atteint au nord les régions méditerranéennes chaudes de l’Europe et à l'est la Syrie et le Yémen. Son habitat est mal connu, elle a été trouvée dans des friches rudérales, en arrière dune, dans les cultures de Solanacées, et en milieu urbain. C’est une espèce rare, et des individus uniques ont le plus souvent été observés.

Roland Lupoli (), 2020