Taille : 6 – 7,5 mm

Diagnose :
Petite punaise brunâtre qui a le clypéus (nez) libre et non enclos par les jugas (joues). L’extrémité de sa tête, qui est noire, porte une encoche caractéristique, car son clypéus est plus court que ses jugas. Ses articles antennaires III sont aussi longs que les II. Les bords latéraux de son pronotum sont droits et bordés d’une fine ligne blanche. La bordure de l’extrémité de son scutellum n’est pas ponctuée ce qui forme une tache blanche en U à son apex.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
On peut la confondre avec les espèces des genres Eysarcoris, Neottiglossa, Holcostethus et Peribalus, mais l’extrémité de la tête avec une encoche n’existe que chez Rubiconia intermedia.

Période d’observation :
Juin à septembre, avec un pic en juin et un autre en août-septembre.

Biologie-éthologie :
Polyphage sur différentes familles de plantes, notamment sur Rubiacées (gaillets), Labiées (galéopsis, épiaires, germandrées), mais aussi légumineuses (vesces, trèfles), Ericacées (callunes, airelles), Rosacées (filipendules) et graminées.

Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne absente de Grande Bretagne et de Scandinavie, elle atteint le sud de la Finlande jusqu'à 61° de latitude nord, et le Japon vers l’est. On la trouve jusqu’à 1 400 m d’altitude dans les régions montagneuses ou vallonnées recevant beaucoup de précipitations, milieux, secs ou humides, semi-ombragés ou ensoleillés : clairières et lisières des forêts, landes mésophiles ou humides, marais, tourbières, friches et coteaux du bord des routes. Elle est assez commune dans son aire de distribution qui semble corrélée à un climat de type continental (forte amplitude thermique annuelle, précipitations maximales en saison chaude, longue période de gel).

Roland Lupoli (), 2020