Taille : 9 – 14 mm

Diagnose :
Punaise dont la couleur globale varie du gris blanchâtre au rouge lie-de-vin sur fond jaune avec des taches noires contrastées à l’avant du scutellum. Les angles huméraux de son pronotum sont arrondis. Son abdomen est aussi large que le pronotum. Les bords antéro-latéraux du pronotum sont concaves. Ses articles antennaires III sont plus courts que les II, les articles I, II, III sont rougeâtres et les articles IV et V sont noirs.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Cette espèce ressemble beaucoup à certains Carpocoris, mais les bords antéro-latéraux de son pronotum porte une concavité nette dans son tiers basal. Ses articles antennaires II et III sont généralement rougeâtres, ce qui n’est jamais le cas chez Carpocoris. Toutefois, si les articles sont noirs, il peut s’agir aussi bien d’un Carpocoris que d’un C. varia.

Période d’observation :
Avril à novembre, avec un pic important en juillet.

Biologie-éthologie :
Elle se nourrit sur plus de 20 genres différents de plantes appartenant aux familles suivantes : Asteracées (armoises, chardons, scolymes, onopordons), labiées (thyms, romarins, Scrophulariacées (dont les molènes), ombellifères, légumineuses, graminées.

Biogéographie et écologie :
Espèce méditerranéenne, répandue dans l’ensemble du Bassin méditerranéen, les îles Canaries, les pays autour des mers Noire et Caspienne et jusqu’en Afghanistan vers l’est. Dans les milieux chauds et secs : prés et pelouses sèches, sur sols rocailleux, garrigues et maquis, friches, jachères, bordures des chemins, des cultures d'olives et vignes, boisements clairs, bordures des marais et des sansouïres. Très commune dans l’aire méditerranéenne, elle se raréfie dès l’étage supraméditerranéen.

Roland Lupoli (), 2020