Taille : 10,5 – 13 mm

Diagnose :
Punaise massive et arrondie de couleur globalement verte. Son clypéus (nez) est libre et non enclos par les jugas (joues). Elle a une tache jaune ou blanche à l’extrémité postérieure de son scutellum. L’abdomen est entièrement encadré d’une fine ligne jaune ou blanche ainsi que les bords latéraux du pronotum. Articles antennaires I et II verts, les autres sont noirs. Il n’y a pas de points blancs (ou calus) dans les angles latéraux, à la base du scutellum.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Au sein du genre, C. juniperina se distingue des 2 autres espèces de Chlorochroa par un rostre plus court (ne dépassant pas le milieu du 3e sternite), des articles antennaires I et II de couleur vertes, et l’absence de calus blanchâtres dans les angles antéro-latéraux du scutellum.

Période d’observation :
Fin avril à octobre, mais principalement en été.

Biologie-éthologie :
Elle se nourrit en piquant les baies de genévrier commun. On la trouve plus rarement sur d’autres essences comme les pins ou la camarine noire dans le nord de l’Allemagne.

Biogéographie et écologie :
Espèce à distribution eurosibérienne qui atteint 67° de latitude nord en Scandinavie, le nord-ouest de la Chine vers l’est, et la bordure septentrionale du domaine méditerranéen vers le sud. Peu commune, elle peut atteindre 2 200 m d’altitude, et sur les reliefs, elle préfère les zones rocailleuses : garrigues supra-méditerranéennes, éboulis, crêtes rocheuses, les landes, les boisements clairs, pinèdes et chênaies sèches, ou les prairies subalpines. En plaine, c’est une espèce des prairies et des pelouses sèches, piquetées de genévriers, les coteaux calcaires lui étant favorables.

Roland Lupoli (), 2020