Taille : 11 – 13,5 mm

Diagnose :
Punaise massive et arrondie de couleur globalement marron à olivâtre. Son clypéus (nez) est libre et non enclos par les jugas (joues). Elle a une tache blanchâtre à l'extrémité postérieure de son scutellum. L'abdomen est entièrement encadré sur sa marge externe (exocorie) d'une fine ligne blanchâtre et par une bande un peu plus large de la même couleur le long des bords latéraux du pronotum. Articles antennaires II à V noirs. La base de son scutellum est marquée dans les angles latéraux de 2 points blancs (ou calus).

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
C'est la moins verte des 3 espèces de Chlorochroa de France. On la distingue des 2 autres par l'article antennaire II de couleur noire, les calus blanchâtres des angles antéro-latéraux du scutellum, et les marges externes du pronotum et des exocories blanc jaunâtre.

Période d'observation :
Avril à novembre.

Biologie-éthologie :
Elle se nourrit en piquant les aiguilles et les graines des cônes des pins, notamment le pin sylvestre. Plus rarement trouvée sur d'autres conifères comme les épicéas, les sapins ou les genévriers.

Biogéographie et écologie :
Espèce à distribution européenne, répandue en Europe moyenne et septentrionale jusqu'à 62° de latitude nord, absente de l'aire méditerranéenne, elle a été trouvée entre 500 et 1 400 m d'altitude. Elle évite les zones chaudes et sèches au climat méditerranéen trop marqué, et la côte de l'Atlantique baignée par le climat océanique. Elle est trouvée dans les pinèdes des milieux à fort contraste thermique annuel, le plus souvent dans un environnement sec et chaud l'été, souvent en lisière de pinèdes clairsemées, dans des landes à bruyères ou en marge de garrigues supraméditerranéennes ou montagnardes.

Roland Lupoli (), 2020