Taille : 12 – 14 mm

Diagnose :
Punaise massive et arrondie de couleur globalement verte. Son clypéus (nez) est libre et non enclos par les jugas (joues). Elle a une tache blanche à l’extrémité postérieure de son scutellum. L’abdomen est entièrement encadré sur sa marge externe (exocorie) d’une fine ligne rouge parfois orangée et par une bande un peu plus large de la même couleur le long des bords latéraux du pronotum. Articles antennaires II à V noirs. La base de son scutellum est marquée dans les angles latéraux de 2 points blancs (ou calus).

Détermination : Simple.

Espèces proches :
La bordure rouge, parfois légèrement orangée, des bords antéro-latéraux du pronotum et de la marge externe de l’exocorie autour de l’abdomen sont caractéristiques de cette espèce.

Période d’observation :
Observée en avril, mai, août et octobre : on ne dispose donc pas de suffisamment d’observations pour définir une période d’observation.

Biologie-éthologie :
Cette punaise se nourrit sur les pins, notamment le pin sylvestre et le pin à crochets et parfois le genévrier commun dans des bois de pins ou proche d'eux.

Biogéographie et écologie :
Espèce montagnarde endémique des reliefs du nord-est de l'Espagne et des Pyrénées. En Espagne, elle est connue de la Sierra de Guadarrama près de Madrid, de Burgos dans les chaînes Ibériques, et de Catalogne. L'espèce n'était connue que d'Espagne jusque dans les années 1930. En France, elle a été trouvée dans les basses montagnes pyrénéennes entre 900 et 1 600 m d’altitude, au sein des forêts de pins de l’étage montagnard, sur des arbres isolés ou dans des pinèdes claires. C’est une punaise très rare en France observée dans plusieurs sites en présence de Chlorochroa juniperina.

Roland Lupoli (), 2020