Taille : 7,5 – 11,5 mm

Diagnose :
Petite punaise élancée de couleur verte dominante. Son clypéus (nez) est enclos par les jugas (joues). Elle a une tache jaune à l’extrémité postérieure de son scutellum. Son connexivum (bord de l’abdomen) est unicolore mais souvent surligné de jaune ou de rouge, comme les bords latéraux du pronotum, et chaque segment abdominal marqué d’un petit point noir en bordure. Un petit point noir se trouve devant l’angle huméral le long du bord latéral du pronotum. La membrane des ailes est brunâtre ou rosée.

Détermination : Simple

Espèces proches :
Elle ressemble à Brachynema germarii qui est plus grande et élancée, ne possède pas de petit point noir devant l’angle huméral du pronotum et dont la membrane de l’aile est transparente.

Période d’observation :
Mai à novembre, mais principalement en aout-septembre.

Biologie-éthologie :
Elle vit sur les Amaranthacées buissonnantes halophiles, c'est-à-dire vivant dans les milieux salés, comme les arroches, les chénopodes, les salicornes ou les soudes. Elle est particulièrement bien camouflée lorsqu’elle se trouve sur ces plantes.

Biogéographie et écologie :
Espèce à distribution méditerranéenne, répandue sur les rives et salines du bassin méditerranéen, les îles du Cap-Vert et les Canaries, la péninsule arabique et jusqu’en Afghanistan vers l’est. Très thermophile, cette punaise vit uniquement dans les parties sèches des abords proches des marais salés du littoral ou sansouïres, ou le long des grands deltas. Espèce peu commune mais les densités d’individus peuvent parfois être importantes localement. L’assèchement et la pollution des milieux littoraux en arrière plage semblent responsables de la disparition de cette espèce aux endroits où elle était autrefois connue.

Roland Lupoli (), 2020