Espèce

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Fiche descriptive

Taille : 5 – 6 mm

Diagnose :
Petite punaise grisâtre arrondie qui a le clypéus (nez) libre et non enclos par les jugas (joues), et le bord antérieur du pronotum avec 2 taches noir-violacé métallisé. Elle a les angles huméraux du pronotum pointus et saillants et dépassant la largeur de l’abdomen, les bords latéraux antérieurs du pronotum concaves, et les angles de la base du scutellum avec 2 grandes taches blanches (calus) ovales.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
Cette espèce ressemble à
Eysarcoris ventralis mais s’en distingue facilement par ses angles huméraux pointus et saillants, la présence de callosités blanches de grande taille à la base du scutellum, et les bords antérieurs du pronotum concaves.

Période d’observation :
Mai à octobre, avec un pic principal en juin et un autre en aout-septembre.

Biologie-éthologie :
Elle a été observée sur plusieurs genres de labiées : brunelles, épiaires, galéopsis, sarriettes. Elle a été aussi signalée sur d'autres plantes comme la pulicaire dysentérique ou le millepertuis. Les individus se cachent parfois à l’intérieur de la corolle des plantes. De plus, elle fait partie de la douzaine d’espèces causant le plus de problèmes à la culture du riz au Japon.

Biogéographie et écologie :
Espèce Paléarctique, elle atteint le sud de la Grande-Bretagne et le Danemark jusqu'à 57° de latitude nord, le Japon vers l’est, l’Afrique du Nord et l’Inde vers le sud. Elle est absente de la région méditerranéenne et évite les rivages marins. Elle habite les milieux frais et humides, et même semi-ombragés où elle est assez commune : landes et lisières forestières, marais, tourbières, prairies, forêts en bordures de rivières, abords des étangs.

Roland Lupoli (), 2020

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