Taille : 4,5 – 6,9 mm

Diagnose :
Petite punaise brunâtre arrondie avec les bords de la tête et du pronotum aplatis en lamelles, et non rebordés. Corps aplati dorso‐ventralement. Bords latéraux du pronotum très convexes. Yeux extériorisés sur un petit pédoncule court et oblique, dirigé vers l’avant. Bord de la tête avec une échancrure devant les yeux. Angle postéro‐externe des cories (partie sclérifiée des ailes antérieures) arrondis.

Détermination : Délicate.

Espèces proches :
Elle se distingue des autres Sciocoris par ses yeux pédonculés, l’échancrure devant ses yeux et les bords latéraux convexes de son pronotum. Elle ressemble beaucoup à Sciocoris homalonotus qui est plus grande et qui a les angles postéro‐externe des cories anguleux. Elle ressemble aussi à Sciocoris umbrinus qui a les yeux plus gros et plus proéminents.

Période d’observation :
Mai à août, avec un pic en juillet.

Biologie-éthologie :
Elle se nourrit principalement sur les rhinanthes jaunes en se cachant dans les bractées. Elle a été trouvée aussi au pied du serpolet et de la potentille argentée.

Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne absente en Grande-Bretagne, mais présente en Scandinavie jusqu'à 69° de latitude nord et à l'est jusqu'en Chine. Elle est aussi présente au Canada et aux États-Unis. Elle est absente de la région méditerranéenne et le plus souvent observée en montagne entre 1 200 et 2 400 m. Elle apprécie les prairies alpines fraîches et fleuries, dans des lieux humides à température modérée où elle est commune, avec parfois des dizaines d’individus par mètre carré. Elle est plus rare en plaine et plus au nord où elle préfère les prés secs, les coteaux des pelouses calcaires, les landes à bruyères, les abords des marais tourbeux et les lisières forestières.

Roland Lupoli (), 2020