Taille : 4,6 – 5,8 mm

Diagnose :
Petite punaise brunâtre allongée avec les bords de la tête et du pronotum aplatis en lamelles, et non rebordés. Corps aplati dorso‐ventralement. Tête allongée et étroite, 1 à 1,4 fois plus large que longue, à bords latéraux sub-parallèles en avant des yeux qui ne sont pas pédonculés. Ses membranes alaires portent des taches noires de forme arrondie. Sa face dorsale est densément ponctuée de points noirs ou bruns sauf dans les angles antérieurs du pronotum où ils sont plus clairs.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
On distingue cette espèce des autres Sciocoris car elle a ses angles antérieurs du pronotum nettement éclaircis et contrastés par rapport au reste du corps, et des petites taches noires couvrant la membrane. Elle est proche de Sciocoris maculatus qui a la tête plus large et courte 1,4 à 1,6 fois plus large que longue et dont les bords convergent devant les yeux.

Période d’observation :
Toute l’année, avec un pic en mai.

Biologie-éthologie :
Elle s’alimente sur différentes Asteracées. On l’a aussi observée sur des sideritis et des thyms, et sur des ombellifères, mais sans savoir s'il s'agit de plantes hôtes.

Biogéographie et écologie :
Espèce méditerranéenne ouest : Afrique du Nord, archipels de Madère et des Canaries, Espagne, France, Italie, Slovénie. Elle s’éloigne peu du littoral méditerranéen et vit dans les milieux les plus chauds et secs : garrigues, friches et décombres, anciennes cultures en terrasses, bords des chemins, pelouses littorales, dunes grises. Elle peut être localement abondante dans les lieux riches en fleurs et en graminées. Dans certaines localités du littoral méditerranéen, il s’agit de la seule espèce de Sciocoris présente et de la plus abondante.

Roland Lupoli (), 2020