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Taille : 4,8 – 6,5 mm
Diagnose :
Petite punaise arrondie et fouisseuse jaunâtre avec les bords de la tête et du pronotum aplatis en lamelles, et non rebordés. Corps aplati dorso‐ventralement. Bords latéraux de la tête et du pronotum munis de soies caractéristiques. Article I des tarses des pattes postérieures au moins aussi long que les articles II et III des tarses réunis.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Cette punaise aplatie et très arrondie se reconnaît assez facilement par la présence de soies le long des bords de la tête et du pronotum. Ces éléments morphologiques caractéristiques la distingue du genre voisin Sciocoris.
Période d'observation :
Avril à septembre, avec un pic en juin.
Biologie-éthologie :
Se nourrit sur des graminées dont elle pique les tiges souterraines, à quelques centimètres sous le sol. Elle est surtout souterraine et vit enfouie sous le sable. Elle a été observée sous les oyats et l'élyme des sables, le long du littoral et sous le calamagrostis commun, le corynéphore argenté et des fétuques, à l'intérieur des terres.
Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne, répandue à l'est jusqu'en Iran, et l'ouest de la Sibérie. Elle est absente de Grande-Bretagne (sauf à Jersey), Belgique, Pays-Bas et Scandinavie, sans dépasser 55° de latitude nord. Elle habite surtout le long du littoral méditerranéen et des côtes atlantiques où elle apprécie les dunes blanches et grises littorales, avec des sables clairs, légers et une faible couverture végétale. Dans les terres, elle peut vivre dans les secteurs sablonneux des abords de cours d'eau, des landes à bruyères ou des lisières forestières si la végétation est rase ou clairsemée. Espèce peu commune dans la zone littorale, devenant encore plus rare dans l'intérieur des terres.
Roland Lupoli (), 2020