Taille : 7,5 – 11 mm

Diagnose :
Punaise assez large, de coloration générale noire à reflets métalliques, bariolée de taches claires rouges ou orange. Corie (partie sclérifiée de l'aile antérieure) dont la partie centrale (mésocorie) porte au moins 2 grandes taches claires, et dont la partie externe latérale (exocorie) porte une tache noire en son milieu, l'apex et la base restant claires. Scutellum avec une tache claire principale en forme de Y.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Elle ressemble à Eurydema ornata plus étroite et moins massive et dont le connexivum (bord de l'abdomen) ne montre que 3 taches quadrangulaires noires visibles alors qu'on en voit 4 chez E. ventralis. Elle ressemble aussi à Eurydema dominulus, mais celle-ci n'a pas de tache médiane noire sur l'exocorie.

Période d'observation :
Mars à novembre, avec le plus d'observations de mai à aout et un pic en juillet.

Biologie-éthologie :
Elle vit sur beaucoup de crucifères, dont le plus souvent les choux et autres crucifères cultivées comestibles (colza, navets, moutardes), les pastels, les diplotaxis ou les sisymbres. C'est un des principaux ravageurs des crucifères comestibles cultivées.

Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne, elle est absente en Grande-Bretagne, Danemark et Scandinavie au nord, et ne dépasse pas 57° de latitude nord. Présente en Europe méridionale et moyenne, Moyen-Orient et Asie centrale jusqu'en Chine. Elle peut atteindre 2 100 m d'altitude, et vit dans beaucoup de milieux : cultures de crucifères, friches, milieux rudéraux, prairies fleuries, bords des chemins, pelouses rases, dunes, garrigues, pinèdes claires, jardins. Elle est très commune et en densités importantes dans le sud et se raréfie en remontant au nord.

Roland Lupoli (), 2020