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Taille : 10 – 13 mm
Diagnose :
Punaise allongée de couleur brune-noirâtre, au scutellum triangulaire. Elle possède un rostre épais capable de se diriger vers l'avant de la tête car c'est une espèce prédatrice d'insectes. Cela se traduit par une tête relativement plus large et des joues (jugas) larges dépassant le nez (clypéus) vers l'avant. Antennes noires sauf l'article IV avec au moins le tiers apical clair. Angles huméraux du pronotum arrondis, avec parfois des reflets verts, et légèrement saillants dépassant les bords du corps. Bords antérieurs du pronotum denticulés. Fémurs avant sans épine. Bords de l'abdomen (connexivum) nettement bicolore et contrasté.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Elle ressemble à d'autres espèces de punaises des genres Carpocoris, Halyomorpha ou Rhaphigaster, mais la forme des angles huméraux du pronotum, et surtout la coloration des antennes avec un seul spot blanc, permettent de ne pas la confondre avec ces espèces.
Période d'observation :
Toute l'année mais principalement d'avril à septembre avec un pic en août.
Biologie-éthologie :
Elle vit sur des arbres : chênes, hêtres, charmes, bouleaux, aulnes, saules, prunelliers, pins, mélèzes, et dans les buissons et mousses proches. C'est un prédateur relativement timide de petits insectes à déplacement lent et cuticule molle : petites chenilles même velues, petits insectes divers, même morts.
Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne, présente en Grande-Bretagne et en Scandinavie jusqu'à 61° de latitude nord. On la trouve à l'est jusqu'en Chine, en Corée, mais aussi en Inde et en Birmanie. Dans les forêts fraîches sur terrains acides, landes humides engorgées et pauvres en azote, tourbières. L'espèce est relativement rare au sein de son aire.
Roland Lupoli (), 2020