2. Données et outils
  3. Rechercher une espèce
  4. Pinthaeus sanguinipes (Fabricius, 1781)
  5. Portrait

cd_nom

Fiche descriptive

Taille : 11,5 – 16,5 mm

Diagnose :
Grande punaise allongée de couleur marron au scutellum triangulaire marqué à son extrémité d'une tache blanche. Angles huméraux du pronotum saillants mais non aigus, et ses bords latéraux antérieurs denticulés. Angles antérieurs du scutellum avec des callosités blanches proéminentes. Elle possède un rostre épais capable de se diriger vers l'avant de la tête car c'est une espèce prédatrice d'insectes. Cela se traduit par une tête relativement plus large et des joues (jugas) larges dépassant le nez (clypéus) et se rejoignant vers l'avant. Tibias avant élargis et fémurs avant munis d'une dent sur leur face inférieure. Bords de l'abdomen (connexivum) nettement bicolore et contrasté.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
Elle ressemble à une espèce de Pentatomidae très commune : Pentatoma rufipes. Elle s'en distingue par son rostre épais, ses fémurs avant dentés, ses tibias avant élargis et les callosités blanches des angles antérieurs de son scutellum.

Période d'observation :
Avril à novembre, avec un pic en juin-juillet.

Biologie-éthologie :
Espèce observée sur des arbres des lieux humides : peupliers, aulnes, charmes, noisetiers, aubépines, chênes, conifères. C'est un prédateur d'insectes à déplacement lent et cuticule molle, comme des chenilles de noctuelles, de piérides ou des larves de coléoptères et de tenthrèdes (hyménoptères) mangeuses de feuilles.

Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne, absente de Grande-Bretagne, mais présente jusqu'à 55° de latitude nord au Danemark. Rencontrée à l'est jusqu'en Sibérie, Chine et Japon. Dans les grandes forêts denses, fraîches et humides, les bords des lacs et des cours d'eau. C'est une espèce très rare observée à chaque fois par individu isolé.

Roland Lupoli (), 2020

Domaines et territoires