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Fiche descriptive

Taille : 11 – 16 mm

Diagnose :
Grande punaise allongée et sombre, dont le scutellum triangulaire est marqué sur ses bords antérieurs de 2 taches allongées plus claires. Angles huméraux du pronotum non saillants, et ses bords latéraux antérieurs lisses et plus clairs (blanc à rouge). Elle possède un rostre épais capable de se diriger vers l'avant de la tête car c'est une espèce prédatrice d'insectes. Cela se traduit par une tête relativement plus large et des joues (jugas) larges dépassant le nez (clypéus) vers l'avant. Antennes noires. Pattes noires avec les tibias portant un anneau médian de couleur claire (blanc à rouge). Fémurs avant munis d'une dent sur leur face inférieure.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
Facile à reconnaitre malgré sa coloration variable allant du noir au rouge.

Période d'observation :
Toute l'année mais plus fréquemment d'avril à octobre avec un pic en juin.

Biologie-éthologie :
Espèce prédatrice de larves à déplacement lent, comme les chenilles de noctuelles (lépidoptères), ou les larves de chrysomèles (coléoptères). Parfois nécrophage, elle peut ponctionner des labiées comme le serpolet, l'origan, la germandrée ou la menthe. Elle se réfugie parfois sous les pierres en altitude.

Biogéographie et écologie :
Espèce eurosibérienne qui atteint 62° de latitude nord en Suède, présente dans toute l'Europe, le Maghreb et à l'est jusqu'en Chine. C'est une espèce très rare dont on rencontre des individus adultes isolés. En plaine, on la trouve sur les herbes dans des lieux peu végétalisés (landes, dune) et au sol, sur substrats sablonneux drainants. En région montagneuse, elle se trouve au sol et sur les herbes des prairies, steppes et pelouses calcaires, les éboulis, sous les pierres et les bords des chemins, jusqu'à 2 350 m.

Roland Lupoli (), 2020

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